dimanche 30 décembre 2012

Vol-au-vent

Vol-au-vent végétalien, à accomoder à votre sauce!


Ingrédients

- 250gr champignons
- margarine végétale
- 1L de bouillon de légumes
- 4CS farine
- curry en poudre
- sel et poivre
- pâte feuilletée


Préparation

Découper trois ronds de taille identique dans la pâte feuilletée.
Les superposer l'un sur l'autre en les mouillant un peu pour qu'ils collent entre eux.
Découper un rond au milieu, à environ 5-10mm du bord (selon la taille de vos ronds) sur les deux couches supérieures, pour faire le "chapeau".
Trois ronds superposés font ainsi un panier.
Enfourner à 150°C jusqu'à ce que ce soit bien cuit :




Faire cuire les champignons coupés en morceaux avec un peu de margarine végétale, sel, poivre et un peu de curry en poudre.
Pendant ce temps, mélanger le bouillon de légumes à la farine à l'aide d'un fouet jusqu'à obtention d'une sauce épaisse et homogène.
Ajouter les champignons à la sauce, laisser mijoter 15 minutes et servir.


jeudi 27 décembre 2012

Quiche aux poireaux

Une quiche aux poireaux, un bon plat réconfortant par ce temps froid!


Ingrédients

- 2 poireaux
- 2 grosses pommes de terre
- 1 pâte feuilletée
- 500ml de crème végétale
- sel
- poivre
- noix de muscade
- 4 CS fécule de maïs/pomme de terre


Préparation

Eplucher et couper les pommes de terre en tranche. Les pré-cuire dans la crème, avec du sel, du poivre et de la noix de muscade.
Couper les poireaux en lamelles.

Etaler la pâte feuilletée dans un moule à tarte, piquer le fond avec une fourchette.

Disposer les poireaux sur la pâte.
Egoutter les pommes de terre en réservant la crème, et les disposer sur les poireaux.

Ajouter la fécule à la crème, mélanger à l'aide d'un fouet, verser le liquide sur la pâte.

Mettre au four préalablement préchauffé à 175°C jusqu'à ce que la crème ait bien épaissi (ici, environ 40 minutes).

Boulettes de riz

Voici ce que j'ai servi en apéritif le 24 décembre, des petites boules de riz aux légumes.


Ingrédients

- riz pour risotto
- 1 poivron rouge
- petits pois
- maïs en grains
- 1 oignon
- curry
- fécule de maïs, de pomme de terre ou farine
- chapelure



Préparation

Faire cuire le riz dans du bouillon de légumes.

Hacher finement l'oignon et le poivron rouge, les faire revenir à l'huile dans la poêle, ajouter les petits pois et le maïs, un peu de sel et de poivre.

Mélanger le riz et les légumes, ajouter du curry en poudre, puis de la fécule ou de la farine pour que le mélange se tienne bien.

Former des petites boules (personnellement, j'ai placé un peu de mélange dans des moules à glaçons), les placer au congélateur pour une nuit.

Une fois les boules bien congelées, les sortir, les plonger dans de la fécule diluée dans de l'eau, puis dans la chapelure.

Les faire frire, soit à la friteuse ou à la poêle, ou les passer au four et servir.




Rôti en croûte

Voici la recette de mon rôti en croûte, préparé et servi au repas de Noël le 25 décembre.

Je me suis largement inspirée de cette recette : Huge Christmas sausage roast et j'y ai apporté quelques modifications.


Ingrédients

- 1 oignon coupé finement
- 2 gousses d'ail hachées
- 2 tasses de protéines de soja texturées (non réhydratées)
- 4 saucisses végétales (ici j'ai utilisé celles de la marque Taifun, aux herbes)
- 2 tranches de pain gris coupé en dés
- 200gr de tofu soyeux
- sel et poivre
- noix de muscade
- curry en poudre
- romarin
- persil
- margarine végétale
- 1 pâte feuilletée


Préparation

Cuire les protéines de soja dans du bouillon de légumes, une fois réhydratées, les réserver.
Cuire les saucisses végétales en morceaux, avec un peu de margarine, dans la poêle.
Les ajouter aux protéines de soja, ajouter l'oignon, l'ail, le pain, le tofu soyeux, les épices.

Passer le tout au blender pour obtenir une texture plus ou moins lisse.

Former une grande "saucisses", l'enrouler dans du film alimentaire et cuire à la vapeur pendant 1h.

Une fois la farce refroidie, l'envelopper dans la pâte feuilletée, parsemer de romarin, et placer le rôti dans un plat pour le four préalablement "margariné".



Enfourner jusqu'à ce que la pâte feuilletée soit bien cuite.


Je l'ai coupé, ai goûté, et la texture de la farce ne me plaisait pas tout à fait.


Donc le lendemain, en mangeant les restes, j'ai placé les tranches restantes dans un plat, et ai cuit les tranches au four, en les retournant, pour que le tout soit parfaitement cuit :



Je l'ai servi avec une sauce chasseur (oignons, un peu d'eau, Maïzena, sirop, sel et poivre).







samedi 15 décembre 2012

... La marque Alverde

Une grande chaîne de magasin allemande propose la marque "Alverde" (ici : Alverde), qui est vegan et propose une multitude de produits à moindre coût.

J'en ai profité aujourd'hui pour refaire mon stock, même si j'affectione Weleda, y a pas photo, Alverde ne coûte vraiment pas cher!



Quelques gels douche :


- Cerise (1.45€) 6/10 (parfum de la cerise à peine présent, vraiment décevant)
- Olive et Aloe Vera (1.45€) 7.5/10 (parfum agréable et rafraîchissant)
- Amaranthe (1.75€) 7/10 (parfum agréable, très doux)



Quelques shampoings :

- Shampoing pour homme (1.95€)
- Shampoing "Repair" (1.95€) 9/10 (je l'utilise de manière très régulière, il sent bon et répare réellement les cheveux [très] abîmés)
- Shampoing pomme-papaye grand format (2.45€) 9/10 (parfum fruité et très agréable, ça donne envie de se laver les cheveux tous les jours!)


Un savon pour les mains et un savon dur :

- Savon pour les mains Aloe Vera-riz (1.35€)
- Savon dur Verveine (0.75€)


Déodorant :

- Déodorant Cerise acerola-Cranberry (2.95€)
9/10
L'odeur... oh l'odeur, m'a donnée, au premier abord, l'envie folle de le manger!
J'ai testé l'effet "24h", et effectivement. On sent bon des aisselles du matin au soir, même en transpirant. Bon, comme je ne fais pas de sport, je n'ai pas pu vérifier si, en plein effort, l'odeur s'estompait, mais il est par-fait! Et à ce prix-là, franchement, on ne peut être que conquise!




dimanche 9 décembre 2012

Repas asiatique

Au menu : rouleaux de printemps, riz "cantonais" et légumes sautés au wok.




Rouleaux de printemps

Ingrédients

- 1 oignon
- 4 feuilles de chou chinois
- 3 carottes
- vermicelles de riz
- protéines de soja hachées
- feuilles de riz
- huile
- sel et poivre

Préparation

Couper l'oignon, le chou chinois et les carottes en fines lamelles. Faire cuire dans une poêle huilée, ajouter un peu de sel et de poivre.
Faire cuire les vermicelles de riz à l'eau salée, ainsi que les protéines de soja.
Mélanger le tout.
Tremper les feuilles de riz selon les indications que vous lisez sur l'emballage, y déposer un peu du mélange, fermer la feuille.
Continuer jusqu'à ce que vous n'ayez plus 1) soit de mélange de légumes/vermicelles ; 2) de feuilles de riz.
Disposer vos rouleaux de printemps dans un plat légèrement huilé, et les enfourner à 175°C.
Je n'ai pas réellement calculé le temps de cuisson au four, je les ai sortis quand ils étaient bien dorés.


 

Riz "cantonais"

Je n'avais plus de tofu pour tenter de faire de l'omelette végétale, alors j'ai utilisé des petits épis de maïs à la place, coupés en petits dés, pour rappeler l'omelette qu'on retrouve dans le riz cantonais.
A la place du jambon, j'ai fait revenir un oignon rouge coupés en dés.




Ingrédients

- riz
- 3 carottes
- 4 petits épis de maïs (ici, en bocal)
- petits pois
- 1 oignon rouge
- huile
- bouillon de légumes

Préparation

Couper les carottes en fines lamelles, les oignons et les épis de maïs en dés.
Faire cuire le riz dans un bouillon de légumes avec les carottes, les petits pois et les épis de maïs.
Faire revenir, à la poêle, avec un peu d'huile, l'oignon.
Une fois le riz cuit, ajouter l'oignon et le mélanger au riz et aux légumes.



Légumes sautés au wok

J'ai composé avec ce qu'il restait au frigo.
Je n'avais pas d'huile de sésame, j'ai donc simplement ajouté des graines en fin de cuisson.


Ingrédients

- 1/2 broccoli
- 5 carottes
- 1 navet blanc
- 1 oignon rouge
- quelques petits épis de maïs
- huile
- sel et poivre
- graines de sésame

 

Préparation

Couper les carottes en fines lamelles, ainsi que le navet blanc, les épis de maïs et l'oignon rouge. Couper le broccoli.
Faire revenir au wok avec un peu d'huile, du sel et du poivre.
En fin de cuisson, ajouter des graines de sésame.




Bouillon de légumes de mon enfance

Quand j'étais plus jeune, je déjeûnais souvent chez ma grand-mère les midis.

J'adorais quand elle faisait son bouillon de légumes, soupe pleine de saveurs, et la petite fille que j'étais alors ne savait pas ce qu'elle ingurgitait, au fond, seulement que c'était bon. Mais jamais on ne m'aurait fait manger certains légumes de cette soupe individuellement!

Comme j'avais encore des légumes à écouler, j'ai reproduit cette soupe selon le souvenir que j'en avais...


Ingrédients

- 1 oignon
- 5 grosses carottes
- 2 poireaux
- 1 panais
- 2 pommes de terre moyennes
- 1 céleri-rave
- 1 navet blanc
- 2 branches de céleri vert
- 100gr de pâtes fines, type vermicelles (ici j'ai utilisé des pâtes en forme d'alphabet)
- 1 bouquet garni
- 2L d'eau
- un peu de sel et de poivre


Préparation

La préparation est en fait très simple, mais un peu longue puisqu'il faut couper tous les légumes : l'oignon, les carottes, les poireaux et le céleri en branches, en lamelles. Eplucher les pommes de terre, les couper en petits dés, ainsi que le panais, le céleri-rave et le navet.
Mettre le tout dans une casserole, ajouter les 2L d'eau, le bouquet garni, et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que les légumes soient bien cuits.
Ajouter les pâtes, laisser cuire encore un peu, saler et poivrer.

mercredi 5 décembre 2012

Riz aux légumes, sauce curry

Le riz sauce curry... J'en ai une variante "classique", que je fais assez régulièrement, puis une autre, que j'ai improvisée hier soir (et dont je vais encore me régaler ce soir).


Version 1 :

Ingrédients

- 2 carottes
- petits pois
- champignons
- 1 oignon
- crème végétale
- curry en poudre
- sel et poivre
- riz basmati

Préparation

Couper les carottes en très fines rondelles, émincer l'oignon et les champignons en lamelles.
Faire revenir l'oignon dans une poêle avec de l'huile, une fois les oignons cuits, ajouter les carottes et les champignons, puis les petits pois.
Saler, poivrer et ajouter un peu de curry en poudre.
Ajouter 350ml de crème végétale, rectifier l'assaisonnement et ajouter du curry selon votre goût.
Laisser mijoter à feux doux.

Cuire le riz à l'eau salée, une fois cuit l'égoutter et le mélanger à la sauce.



(Oui la photo est très moche, mais croyez-moi sur parole, c'est très bon!)



Version 2 :

Ingrédients

- 1 poireau
- 1 oignon
- 2 carottes
- 1/2 chou chinois
- curry en poudre
- sel et poivre
- crème végétale
- riz basmati

Préparation

Emincer l'oignon, le poireau, le chou chinois, les carottes coupées en fines tranches.
Faire revenir l'oignon dans l'huile, ajouter le poireau, les carottes puis le chou chinois, saler et poivrer, ajouter un peu de curry en poudre.

Et, vous l'aurez compris, ajouter la crème végétale une fois les légumes cuits, du curry, rectifier l'assaisonnement, faire cuire le riz, mélanger, et déguster!




samedi 17 novembre 2012

... Quelques produits alimentaires et cosmétiques!

Cette semaine, il a fallu se réapprovisionner.
Et pour cela, rien de tel que le magasin bio, véritable temple pour les vegans!



Saucisses de la marque Taifun, à base de tofu. Je les utilise aussi bien au barbecue, coupées en dés avec du riz, pour faire des feuilletés. Et grande première cette semaine, je vais les cuire avec une sauce au curry et des oignons séchés!
7/10




Sauce aux légumes, de la marque Tartex. Au vu des ingrédients, ça doit être très facile à faire maison, mais c'est bien pratique lorsqu'on manque de temps ou qu'on n'a pas envie de cuisiner.
Et, pour ne rien gâcher, cette sauce est tout bonnement délicieuse!
9/10




Raviolis aux légumes. J'avais déjà mangé ceux aux cèpes de la même marque, j'en reprendrai sans faute! La sauce est très bonne, la farce de légumes aussi, et ça dépanne bien quand on a, comme moi, la flemme de cuisiner!
8/10




Protéines de soja hachées, ce sont celles que j'utilise habituellement (par exemple dans ma sauce bolognèse : Par ici!).
8/10




Pâté végétal Tartex. C'est assez bon, ça rappelle beaucoup le goût du pâté d'animal sacrifié, mais une fois la surprise passée, ça se mange bien!
7/10




Déjà goûtés ceux à la figue et ceux au chocolat, j'aime bien varier, même s'il est rare que je mange des biscuits, de temps en temps, c'est pas mal! Et sans huile de palme, les TwiBio!
Le biscuit est mou, le goût de fraise trop peu présent à mon goût, et ça colle aux dents (brossage de dents impératif ensuite, heureusement, j'ai racheté du dentifrice Weleda!).
6/10









Le dentifrice que j'utilise, un petit goût de menthe, et à prix raisonnable!
8/10




Oui, j'utilise beaucoup de produits Weleda, je les trouve facilement au supermarché (gels douche et déodorant) ou au magasin bio, qui est "The place to be" pour acheter du Weleda!
L'odeur du déodorant est très présente, mais fraîche, très agréable! A ne pas utiliser après épilation, ça pique fort sous les aisselles!
7/10






















mercredi 14 novembre 2012

Sauce aux épinards pour pâtes

Je n'ai jamais beaucoup aimé les épinards, jusqu'à cette sauce, qui ferait manger des épinards à n'importe qui, même aux plus petits!



Ingrédients

- 450gr d'épinards hachés
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- margarine végétale
- 250ml de crème végétale
- sel et poivre



Préparation

Couper l'oignon en lamelles, le faire revenir dans la margarine.
Une fois doré, ajouter la gousse d'ail pressée, puis les épinards hachés.
Faire mijoter à feu doux pendant 15 minutes, saler et poivrer.
Ajouter la crème, laisser encore mijoter un peu, et servir avec des pâtes.






lundi 12 novembre 2012

Sauce tartare

Ingrédients

- mayonnaise végétale (recette : Mayonnaise végétale)
- 2 cornichons
- 1 grosse échalotte
- persil haché
- estragon haché



Préparation

Hacher finement les cornichons et l'échalotte, les mélanger à la mayonnaise, ajouter le persil et l'estragon selon votre goût, et vous voilà avec une sauce tartare tout à fait délicieuse!

dimanche 11 novembre 2012

Tiramisu

Une version végétale de ce classique, bien plus légère que la version originale!


Ingrédients

- 400gr de tofu soyeux
- 250ml de crème fraîche végétale à fouetter (type Alpro)
- café
- 250gr de biscuits (ici, spéculoos végétaliens)
- cacao en poudre
- 3cc sucre de canne



Préparation

Battre le tofu soyeux avec le sucre. Incorporer la crème fraîche petit à petit, réserver.

Tremper un à un les biscuits dans le café refroidi, les disposer en première couche dans un plat.

Recouvrir la première couche de biscuits avec le mélange tofu soyeux/crème fraîche.
Remettre une couche de biscuits, puis une couche de tofu soyeux/crème fraîche, etc.
Terminer par une couche de tofu/crème, saupoudrer de cacao en poudre.

Réserver au frigo pendant quelques heures.




samedi 10 novembre 2012

"Mais tu vas un peu loin là!" - Ou pourquoi je suis devenue végétalienne.

La suite de mes réflexions : pourquoi je suis passée au végétalisme.



Quand je suis devenue végétalienne, j'ai souvent entendu "Mais tu vas trop loin!", "Tu exagères" ou encore "Les vaches ou les poules ne meurent pas si tu bois du lait ou si tu manges des oeufs". Et bien détrompez-vous...

Le végétalisme désigne une démarche alimentaire qui consiste à, non seulement, ne plus consommer de chair animale, mais aussi ne plus consommer de "sous-produit" d'origine animale (produits laitiers, oeufs, miel).


Les produits laitiers

Ne sont, quoi qu'on en dise, pas "nos amis pour la vie" comme le chantent les trois petits squelettes dans la fameuse publicité.

Quand on y réfléchit, l'humain est le seul mammifère qui, non seulement, boit le lait qu'un autre mammifère produit pour sa progéniture, mais qui, en plus, en consomme une fois le sevrage terminé!

Dire que la production de produits laitiers n'entraîne ni souffrance ni mort est faux, totalement faux. L'industrie du lait tue tout autant que l'industrie de la viande, mais cela est bien souvent oublié ou méconnu.

Pour qu'une vache (ou tout autre mammifère à qui on vole le lait, d'ailleurs) produise du lait, il faut qu'elle ait un veau.
Si ce veau est une femelle, elle sera gardée afin, à son tour, de produire du lait.
Si ce veau est un mâle, il ne "sert à rien" et sera donc envoyé à l'abattoir pour le retrouver... dans des barquettes, au supermarché, prêt à cuire.
Donc pour que vous puissiez boire du lait, il faut que la vache produise du lait. Pour qu'elle produise ce lait, il faut qu'elle ait un veau. Et pour qu'elle ait un veau... Non! Non, la vache ne gambade pas dans le pré avec le taureau, non, il n'y a ni danse de l'amour, ni préliminaires, ni séduction, ni rapport sexuel consenti. Non, pour que la vache ait un veau, elle est inséminée artificiellement. On lui injecte directement le sperme récolté chez un taureau, et c'est parti pour la gestation.
Je n'ai jamais été enceinte, mais je lis beaucoup de témoignages de femmes l'ayant été. Porter un enfant, c'est fatiguant, c'est parfois douloureux, et l'expulsion n'est pas forcément une partie de plaisir.
Pour la vache, c'est pareil. Et ça n'est pas plus amusant.
Une fois que le veau est né, il reste quelques temps avec sa mère, puis lui est retiré. Moment déchirant pour la mère qui se voit enlever son bébé, celui qu'elle a nourri, nettoyé, aimé, avec qui elle a communiqué (à sa manière peut-être, mais communiqué quand même). Moment de panique aussi, autant pour la vache que pour son tout petit veau qui se demande ce qu'il se passe, qui va devoir apprendre à vivre sans sa maman beaucoup trop tôt.

Pourquoi retire-t-on le veau à sa mère, à votre avis? Et bien pour récolter son lait! Si le veau restait avec sa mère, il boirait ce lait que vous consommez. On lui retire donc, et comme dit précédemment, les femelles connaîtront le même malheureux sort que leur mère, les mâles eux seront servis dans vos assiettes.
Les vaches laitières connaissent des conditions de détention pareilles aux vaches "à viande", de petits espaces confinés ou une vie au pré (selon la chance qu'elles auront), des traites chaque jour à l'aide de machines, machines qui leur occasionnent douleurs et blessures.
Lorsqu'elles ne produisent plus assez de lait, si elles sont jeunes, elles connaîtront à nouveau la "joie" de l'insémination. Si elles sont déjà plus âgées (encore que, une vache n'est pas "vieille" à 5 ans), elles seront alors envoyées à l'abattoir pour connaître le même sort que leurs veaux mâles.

Quelle belle vie que celle des vaches laitières, n'est-ce pas? Quoi? Vous ne trouvez pas ça amusant? Elles non plus!
Servir de ventre sur pattes pour produire de la viande, avant de se voir elles-mêmes transformées en viande, servir de pis vivant, de producteurs de lait pendant plusieurs années, sans respect, sans reconnaissance, avec des gestations l'une après l'autre, voilà la vie que mènent ces vaches qui produisent votre lait, votre fromage ou votre beurre.



Les oeufs

"Les poules pondent, c'est bien naturel!". Non, à l'origine, les poules ne pondaient pas un oeuf par jour durant toute l'année.
Une sélection, effectuée évidemment par l'homme, a permis d'avoir actuellement des poules qui pondent à la chaîne, pour les besoins de l'humain.

Pour la production de poules pondeuses, il faut évidemment qu'il y ait reproduction. Et, comme pour les vaches et leurs veaux mâles, les poussins mâles sont considérés comme "indésirables". Ils sont donc broyés vivants, plus facile et plus rapide que s'il fallait les tuer selon la méthode d'abattage que j'ai décrite dans mon précédent article. Hop, tous au broyeur, et on n'en parle plus. Voilà comment ça se passe. Et les poussins femelles serviront, comme leurs mères, à pondre à la chaîne.

Parlons un peu des conditions de "vie" des poules. Comme vous le savez, sur les oeufs du commerce, on retrouve différents codes selon de le mode de "vie" de la poule qui a pondu.
Revoyons-les ensemble :
3 -> poules vivant en cage, ce qui signifie dans un hangar, les cages entassées les unes sur les autres, sans possibilité de bouger bien souvent. Et aussi sans lumière, sans accès extérieur.
2 -> poules vivant au sol, ce qui signifie toujours en bâtiment fermé, sans accès extérieur et sans lumière, avec un tout petit peu plus de place que les poules en cage (là on parle de moins de deux feuilles A4 par poule pour les poules au sol, contre une feuille A4 par poule pour les poules en cage, imaginez-vous!)
1 -> poules élevées en plein air, ce qui signifie qu'elles ont un accès à l'extérieur, mais toujours peu de place par poule en intérieur.
0 -> poules élevées de manière "bio", ce qui veut dire qu'elles bénéficient aussi d'un accès à l'extérieur, mais sont nourries avec des aliments bios.

Plus de détails ici : Etiquetage des oeufs - L214

On pense qu'il est mieux d'acheter des oeufs de code 0 ou 1. Bien sûr, c'est mieux étant donné que la poule a un peu plus de liberté.
Mais cela n'empêche malheureusement pas le sort que connaissent les poussins mâles broyés, qui le seront quel que soit le code mentionné sur l'oeuf.
Ca n'empêche pas, également, que la poule une fois devenue moins rentable, soit envoyée à l'abattoir pour, vous l'avez compris maintenant, se retrouver en barquette en supermarché.

Quel que soit l'oeuf acheté, il y a mort et souffrance derrière : le broyage des poussins mâles, la naissance de nouvelles poules pondeuses qui connaîtront le même sort que leurs mères, l'abattage des poules une fois moins rentables, des conditions de vie désastreuses.



Le miel

"Ah non, le miel ne tue pas!"
Bon, j'avoue que concernant le miel, on manque d'informations.
Quoi qu'il en soit, la récolte du miel est bel et bien une exploitation, dont les abeilles qui le produisent sont les victimes innocentes.

Les abeilles produisent le miel, miel qui est ensuite récolté par les apiculteurs.
Dans certaines exploitations, un gaz est injecté dans la ruche avant la récolte du miel. Selon moi, si on injecte un gaz dans la ruche pour récolter le miel tranquillement, c'est bien que ce gaz en question a un effet sur les abeilles.
Imaginez-vous, tranquillement, dans votre cuisine, à préparer le repas du soir, quand tout à coup, vous remarquez un gaz qui envahit la pièce. Quelle est votre réaction? Vous paniquez, vous tentez de fuir, c'est exactement ce que font les abeilles face à cette intrusion.
Dans d'autres exploitations, une fois la récolte effectuée, on brûle tout simplement la ruche, avec comme vous vous en doutez, les abeilles à l'intérieur... Elles périssent donc brûlées vives, sans autre forme de procès.

Le miel, si les abeilles en produisent, ce n'est pas pour rien. Elles ne le produisent pas par altruisme pour les humains, non, elles le produisent pour elles, et s'en servent de nourriture l'hiver. Nourriture qui leur est volée, pour notre (enfin, en l'occurence, votre) consommation, pour un plaisir gustatif, alors que le miel n'est pas vital, loin de là, pour la survie de l'humain.




Vous l'aurez compris, d'autres productions que celle de la viande tuent. Et même tout autant.
Ce sont non seulement ces meurtres en masse que je refuse et que j'ai décidé de ne pas cautionner, mais également l'exploitation de l'animal pour se nourrir.

Le corps humain n'a pas besoin de viande ou de lait, on peut trouver tous les nutriments nécessaires, toutes les vitamines (sauf la très controversée vitamine B12) dans les fruits, légumes, céréales, légumineuses, etc. Alors pourquoi continuer à tuer, alors qu'on pourrait se nourrir plus sainement tout en respectant les animaux innocents?

J'ai été élevée dans le respect de l'autre, et "l'autre" désigne tout animal, qu'il soit humain ou non. Je vis maintenant dans ce respect, valeur qui m'a été inculquée, dans l'harmonie et en suivant mes convictions.
Je ne cherche pas à convaincre ou à justifier mes choix à tout prix. Je ne veux pas obliger qui que ce soit à suivre la même voie que je suis, la voie du respect. C'est un choix personnel, et chacun doit décider du chemin qu'il souhaite prendre.
Mais je tenais tout de même à expliquer ma démarche, démarche qui se veut éthique et respectueuse, que tant de gens aiment critiquer et montrer du doigt.
Ces gens-là n'ont probablement pas reçu la même éducation que la mienne, j'ai été élevée dans le respect de l'autre, et c'est justement là que se trouve la raison de ma démarche. Le respect de l'animal et le respect de la vie.

Soupe minestrone

Ingrédients

- 4 tomates
- 250gr petits pois
- 250gr haricots blancs
- 1 poireau
- 3 carottes
- 2 pommes de terre
- 1 courgette
- 1 oignon
- 100gr haricots verts
- 1 gousse d'ail
- 2L bouillon de légumes
- huile d'olive
- 1 feuille de laurier
- 2 CS persil
- 2 CS basilic
- 3 poignées de riz cru


Préparation

Couper le poireau, la courgette, les haricots et l'oignon. Eplucher et couper les carottes et les pommes de terre. Peler les tomates, les épépiner (si comme moi vous n'aimez pas les grains). Ecossez les petits pois (si vous ne les achetez pas surgelés).

Faire chauffer un peu d'huile d'olive dans une grande casserole, et faire revenir l'ensemble des légumes. Ajouter les haricots blancs (en conserve, pour ma part), le persil et le basilic, et la gousse d'ail pressée.
Laisser cuire un instant, tout en mélangeant régulièrement.

Ajouter le bouillon de légumes ainsi que la feuille de laurier, et laisser mijoter 1h30 à couvert et à feu doux.

Ajouter ensuite trois poignées de riz, laisser encore cuire durant 30 minutes à feu doux.





"Pourquoi?" ou quelques explications de ma démarche végétarienne

Le commencement de ma démarche : le végétarisme.


Quand je suis devenue végétarienne, on me demandait souvent "Pourquoi?". Je pense qu'il est intéressant que je mette mes idées et réflexions sur ce blog, pour expliquer mes choix.

Être végétarien, selon la définition qui en est donnée dans les dictionnaires, consiste à ne plus consommer de chair animale.

La viande

On retrouve dans son assiette la viande issue de divers animaux : viande de vache, de poulet, de veau, de cochon, de mouton, de lapin, de biche, d'autruche ou de cheval.
Quel crime ont bien pu commettre tous ces animaux pour mériter un tel sort? Qu'ont-ils bien pu faire aux "humains" pour qu'ils soient ainsi tués en masse?

A vous qui pensez consommer de la viande d'animaux tués "proprement" et sans douleur, d'animaux qui ont eu une belle vie (le pré, la nourriture de qualité, les caresses, le respect) et qui ne sont envoyés à l'abattoir qu'une fois vieux (rappelons quand même qu'il est commun de consommer des bébés également, oui oui, le veau n'est autre que ce mignon petit être qui joue dans le pré voisin, ce veau-là se retrouve ensuite dans votre assiette!), à vous tous qui croyez à ce presque conte de fées, je vais vous raconter la véritable histoire, qui s'apparente plutôt à une histoire d'horreur.

Les animaux, la plupart du temps, sont détenus dans des conditions épouvantables : boxes individuels dans de grands hangars, cages empilées les unes sur les autres, prés sans abris, sans avoir bien souvent la possibilité de courir, de se dépenser, de jouer, de se reposer au soleil, voire même de bouger une patte ou de se coucher.
On coupe le bec des poulets, on castre les porcelets, on arrache les cornes des veaux, sans anesthésie. Pouvez-vous imaginer la douleur que ces mutilations provoquent à l'animal qui les subit? Ces animaux "à viande" sont nourris aux antibiotiques et aux compléments depuis leur plus jeune âge, parce que forcément, vivre ainsi les uns sur les autres augmente le risque de maladies (on en avait eu un aperçu lors des épisodes de la vache folle, de grippe aviaire, entre autres), ce qui fait que la viande produite avec leur chair n'est autre qu'un bout d'animal mélangé avec divers médicaments, compléments et autres joyeusetés. Appétissant tout ça...
Une fois arrivés à "maturité" (entendons par là que les animaux ont assez de chair prête à être consommée), vaches, veaux, cochons, lapins, chevaux, poulets, sont entassés dans des camions, les uns sur les autres, et partent ainsi pour l'abattoir... Après le trajet interminable, il faut trier. Oui, trier : sortir les animaux morts pendant le trajet, accueillir les survivants, et les emmener vers leur destination finale.
La première étape de l'abattage, c'est l'étourdissement. On aime penser que grace à cette étape, l'animal ne sentira rien ensuite, un peu comme anesthésié avant d'être découpé et trié en barquettes sous-vides. Sauf que l'étourdissement est bien souvent raté. Soit la personne chargée de cette étape doit s'y reprendre à plusieurs reprises, ce qui engendre un stress immense pour l'animal sacrifié, avant de réussir son coup, ou alors l'animal n'est qu'à moitié étourdi. Contrairement aux croyances, ces ratés ne sont pas des exceptions.
Il y a aussi l'ébouillantage des animaux, pour retirer sans trop de peine les poils/les plumes : on plonge alors l'animal dans une cuve d'eau bouillante. Inutile de vous dire qu'il arrive fréquemment que des animaux encore vivants et conscients soient immergés dans la cuve, se débattent encore et encore, brûlés, souffrants le martyr, affolés par ce qu'il leur arrive. L'égorgement, où on tranche la gorge de l'animal, la découpe des cadavres pour en retirer la viande, sont d'autres étapes pour passer de l'animal innocent à l'assiette.

Il arrive parfois que les animaux, après avoir été étourdis, égorgés, ébouillantés, soient toujours vivants arrivés à l'étape de la découpe. Oui, certains animaux luttent coûte que coûte, jusqu'au bout, pour leur survie, certains passent des heures à subir les pires traitements qui soient, conscients, affolés, à se demander ce qui va leur arriver.

Je ne suis pas entrée dans les détails, et n'ayant jamais visité d'abattoir (étrangement, les visites sont la plupart du temps refusées, tirez-en vos propres conclusions) je ne peux pas décrire avec précision les différentes étapes du meurtre d'un animal. Mais je pense que c'est déjà bien de savoir tout cela.


Le poisson

Le poisson, quoi qu'on en pense, est un animal à part entière. Bien sûr, il ne vit pas sur terre, dans les champs à la campagne. Ca n'en est pas moins un animal conscient et pensant, mais aussi un animal sentient!
Le poisson, lorsqu'il ne vit pas en captivité dans des bassins, est pêché dans les mers et océans. Les eaux étant polluées, on peut donc en conclure que les animaux aquatiques y vivant sont eux aussi contaminés par cette pollution. Contrairement à ce qu'on s'entend dire, que "manger du poisson est sain", n'est malheureusement pas totalement vrai, à moins qu'on ne soit d'avis que manger des aliments pollués est bon pour notre santé.
Le poisson est pêché par tonnes, dans d'énormes filets. Une fois le filet rempli, il est remonté dans le bateau, où sont déversées les tonnes de poissons pêchés. Comme les filets sélectifs n'ont pas encore été inventés, lorsqu'on pêche ainsi le thon, on "ramasse" aussi d'autres espèces, de la crevette au dauphin, mais aussi certaines espèces qui ne sont pas consommées. Les poissons sont triés sur le bateau, les "indésirables" sont rejetés à la mer à moitié morts s'ils ont de la chance, morts tout court dans le pire des cas.
Les poissons pêchés pour la consommation humaine sont ensuite plongés dans des bacs de glace pour préserver leur fraîcheur. Alors qu'ils agonisent déjà depuis bien trop longtemps à l'air libre (rappelons qu'un poisson ne peut que respirer sous l'eau...), ils doivent ensuite braver la glace. Ils se battent pour survivre, tentent désespérément de trouver un peu d'air, et en plus de cela ils sont gelés!
L'agonie des poissons est, il est vrai, silencieuse, elle n'en est pas pour autant indolore. Il suffit de les voir ouvrir et fermer la bouche, se débattre jusqu'à ce qu'ils soient forcés d'abandonner le combat.
Les poissons d'élevage connaissent plus ou moins le même sort, l'agonie à l'air libre, le froid une fois jetés dans la glace, mais eux, au lieu de la pollution des eaux, sont nourris aux antibiotiques, comme tout animal d'élevage.
Quand je dis "poisson", cela signifie les animaux à écailles qui nagent et communiquent entre eux, mais également des crustacés et mollusques, tels que le homard, le crabe ou les moules.
Le homard que vous attachez bien serré pour ne pas qu'il se défende, que vous plongez ensuite vivant dans une marmite d'eau bouillante, ce homard que vous dégustez ensuite lors de grands repas de fête, et bien croyez-moi, ce homard, ébouillanté vivant, souffre le martyr avant d'abandonner le combat et que vous le dégustiez.
Comment peut-on encore penser qu'un poisson ne souffre pas? Comment peut-on penser qu'il n'est pas, lui aussi, un animal vivant et conscient?




Outre la viande et le poisson, j'ai également décidé d'éliminer de mon alimentation les additifs provenant d'animaux tués, la gélatine de porc (qu'on n'extrait pas au porc alors qu'il se roule joyeusement dans un bain de boue, que les choses soient claires) ainsi que la présure, tirée de l'estomac du veau (et là encore, on ne la lui retire pas pour le laisser jouer avec d'autres petits veaux ensuite, évidemment).


On entend souvent des personnes se dire végétariennes alors qu'elles consomment du poisson... Jusqu'à preuve du contraire, le poisson n'est ni cultivé dans les champs, ni en serre, et ne pousse pas non plus dans les arbres où il est cueilli ensuite. Non, le poisson est lui aussi un animal, et une personne consommant du poisson n'est pas végétarienne.

jeudi 8 novembre 2012

Soupe au chou blanc

Encore une recette simple comme bonjour, mais de saison et délicieuse, elle est prête en deux temps trois mouvements (ou presque).


Ingrédients

- 1 chou blanc
- 1 oignon
- 1 endive
- 2 cubes de bouillon
- margarine végétale (j'utilise généralement l'Alpro Soja cuisine)
- eau



Préparation

Laver et couper l'oignon, le faire revenir dans la margarine. Pendant ce temps, laver et couper grossièrement l'endive et le chou blanc.

Une fois l'oignon cuit, ajouter l'endive et le chou blanc, ainsi que les cubes de bouillon.
Laisser mijoter à feu doux jusqu'à ce que les légumes soient bien cuits.
Couvrir avec l'eau, ajouter du poivre, laisser mijoter encore pendant 30 minutes.

Mixer et servir aussitôt!





lundi 5 novembre 2012

Sauvons le refuge de Schoppen!

Même si ce blog n'a certainement pas encore été vu (mis à part par Mr.Pilou qui, soit dit en passant, n'est réellement pas objectif, il me bassine de "Ouaaaah", "C'est cool", "Mouais ça me plaît" alors qu'au fond, il ne pense qu'à retourner à sa console), je relaie tout de même cette pétition.

Il s'agit d'un refuge situé dans la région, qui fait un boulot formidable, et qui est menacé de fermeture.

Le lien du site du refuge : Tierheim Schoppen

Une signature pour peut-être changer le destin de ces chiens, des employés, de leur travail au quotidien, quelques secondes pour leur permettre de continuer :


Monsieur le Ministre des Finances,

Par la présente, nous nous permettons de solliciter de votre bienveillance la prise en considération du problème de survie de l’ASBL Tierheim-Schoppen.

L’asbl a pour vocation première le recueil de chiens abandonnés.

Cette asbl risque de devoir fermer ses portes d’ici à la fin de l’année pour différentes raisons, dont la troisième a trait à vos compétences :Avant tout, la situation économique actuelle provoque non seulement une hausse des coûts liés aux énergies, mais également une augmentation du nombre de chiens abandonnés recueillis.

Ensuite, l’asbl a perdu en début d’année son plus gros donateur.

Enfin, suite au contrôle TVA du mois de mai, l’asbl est dorénavant assujettie à la TVA pour les contrats d'abandon et d'accueil de chiens.La combinaison de ces trois raisons programme assurément la fin de l’asbl si une limitation des coûts liée à un refinancement n’est pas immédiatement mise en place.

Nous vous demandons de revoir votre position par rapport à l’assujettissement à la TVA, ce qui aiderait grandement l’asbl. En effet, nous ne comprenons pas les raisons qui poussent vos services à changer d'interprétation de la loi et appliquer la tva sur les contrats d’accueil et d’adoption de chiens abandonnés, ainsi que sur les conventions de police. Nous cherchons la valeur ajoutée qui pourrait justifier cette taxation. Les chiens recueillis et adoptés ne sont pas une marchandise liée à un gain.

Dans votre réponse à la question orale en Commission n°12043 de Madame Kattrin Jadin, vous indiquez qu'il n'est pas possible de déroger aux règles de tva parce qu'il s'agit d'une prestation de service à titre onéreux. Cette prestation de service ne concerne pas une activité économique classique mais un service d'aide à la population. L'asbl développe une activité sociale et bénéfique à toute une région. Qu'adviendra-t-il de l'animal dont le propriétaire ne sait plus s'occuper? Quel organisme recueillera ces animaux? L'asbl Tierheim-Shoppen est la seule dans la région Waimes-Malmedy-StVith à organiser un tel service. Cette asbl permet également l'organisation de travaux d'intérêt général et rend ainsi service à la société. Nous rappelons que le coût demandé par l'asbl ne recouvre pas l'entièreté de ses frais. Il ne s'agit pas d'une "contrevaleur réelle". Il n'y a pas de bénéfice engrangé. Doit-on taxer le service social? Doit-on mettre en difficulté l'aide aux animaux? Doit-on faire de Tierheim-Schoppen le premier refuge pour animaux soumis à la tva?

Nous contestons l'interprétation de vos services par rapport à la situation spécifique de l'asbl Tierheim-Shoppen. Dès lors, nous demandons que l'interprétation par rapport à la tva redevienne celle qui prévalait avant votre contrôle fiscal du mois de mai 2012. Ainsi, l’asbl sera aidée dans sa survie économique et dans son rôle social régional.

En vous remerciant anticipativement de l'intérêt porté à la cause animale, et plus spécifiquement à l'asbl Tierheim-Schopppen, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de nos sentiments les meilleurs.



Le lien vers la pétition : Pétition



Tarte d'Halloween

Buffet d'Halloween au boulot oblige, me voilà à devoir assurer, et emmener un plat à la fois bon et dans le thème...


Pâte à tarte

- 225 gr de farine
- 75 gr de margarine fondue et refroidie
- 10 cl d’eau tiède
- 1 pincée de sel


Ingrédients

- 100gr de riz
- 250gr champignons de Paris
- 1/2 potiron
- 1 oignon
- sel, poivre
- curry



Préparation

Mélanger les ingrédients pour la pâte de façon à obtenir une pâte bien homogène, l'étaler dans un moule à tarte.

Cuire le riz à l'eau salée.
Pendant ce temps, faire revenir le potiron coupé en dés/lamelles, l'oignon et les champignons en lamelles dans de l'huile d'olive, ajouter du sel, du poivre, du romarin et du curry en poudre.

Mélanger le riz cuit et le mélange potiron/champignons/oignon, ajouter un peu de curry (à voir selon vos goûts), étaler le mélange sur la pâte.

Enfourner pour 40 minutes au four à 200°C.




J'ai trouvé mon inspiration par ici : Tarte aubergines et courgettes grillées et par là : Potiron et champignons

Couscous

Le couscous est un plat que j'apprécie beaucoup, et que je fais très souvent en très (trop) grosses quantités...

N'étant pas particulièrement friande des épices orientales, je le consomme nature.


Ingrédients

- 200gr. de semoule
- 2 tomates pelées et épépinées
- 3 carottes épluchées et coupées en dés
- 1 navet jaune coupé en dés
- 2 oignons, en dés
- 1 courgette, en dés
- 250gr. pois chiches

- huile d'olive



Préparation

Cuire à l'huile d'olive l'oignon et la courgette. Pendant ce temps, cuire à l'eau salée carottes et navet.

Ajouter la tomate à l'oignon et la courgette, une fois les carottes et le navet cuits, les ajouter aussi.

Saler, poivrer, ajouter les pois chiches, laisser mijoter.

Cuire la semoule.






Un plat sain, plein de légumes et de protéines.




 

Sauce bolognèse

Un classique, une recette à varier selon les envies et les saisons.


Ingrédients

- 1 gros oignon coupé en lamelles
- 3 carottes coupées en dés
- 50gr de protéines de soja hachées
- 2 gousses d'ail
- chili en poudre
- sel
- poivre
- origan
- quelques feuilles de laurier
- 1L de coulis de tomates




Préparation

Faire revenir l'oignon et les carottes dans un peu d'huile d'olive. Pendant ce temps, cuire les PST hachées dans un peu de bouillon de légumes.

Ajouter les PST cuites avec l'oignon et les carottes, les gousses d'ail pressées, un peu de sel et de chili en poudre.

Laisser mijoter à feu doux environ 20 minutes.

Ajouter le coulis de tomates, ajouter du sel si besoin, le poivre, de l'origan et encore un peu de chili.

Laisser ensuite mijoter à feu très doux pendant 1h.











Mayonnaise végétale

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai parfois du mal avec certaines mayonnaises végétales du commerce.

Je fais donc principalement ma mayonnaise moi-même, et encore une fois, ça n'est pas une recette très compliquée.


Ingrédients

- crème soja
- moutarde
- huile de colza (ou autre huile végétale)
- sel et poivre


Evidemment, il suffit de mélanger les ingrédients ensemble, et de laisser reposer au frigo quelques instants avant de la consommer.

Salade de pommes de terre

Ca n'est plus réellement de saison, mais j'avais envie de vous faire partager la recette de ma salade de pommes de terre.


Ingrédients

- 500gr. de pommes de terre
- 2 oignons de printemps
- cornichons au vinaigre coupés en dés
- sel, poivre
- mayonnaise végétale (par exemple ici : Mayonnaise maison)


Préparation

Faire cuire les pommes de terres épluchées et coupées en dés à l'eau salée.

Couper deux oignons de printemps en fines lamelles.

Laisser refroidir les pommes de terre, puis les mélanger avec les oignons de printemps, les cornichons, saler et poivrer, ajouter la mayonnaise et éventuellement un peu de ciboulette.





C'est pas sorcier, me direz-vous. Non, très facile à faire, le plus difficile étant de ne pas vider le plat!



Petite variante, avec du poireau cru, de l'échalote et des graines de tournesol :













Une bonne adresse : Pfannenzauber Aachen

Vous le savez maintenant, j'habite à deux pas de l'Allemagne.
Et vous le savez aussi, j'ai été récemment dans un resto vegan, à Aix-la-Chapelle (Aachen, en allemand) lors d'une virée shopping (ça vous ne le saviez peut-être pas, par contre).

Voilà donc ce fameux resto, où je retourne très régulièrement :

Pfannenzauber Aachen


Donc j'y ai mangé un burger excellent, plein de saveurs et même pas gras (ou alors si peu!).
Je l'avoue, j'ai eu un peu de mal à le manger sans le décomposer, mais avec un peu d'entraînement, ça devrait aller mieux!
Des frites pas grasses du tout, ce qui est une bonne chose quand on veut 1) soit faire attention à sa ligne, 2) soit ne pas avoir mal à l'estomac le reste de la journée, 3) soit les deux solutions précitées.
Et une salade toute simple, composée de salade (forcément), concombre, tomate, poivron rouge, graines de tournesol, et d'une divine vinaigrette à l'orange, que ma mère a d'ailleurs bue à même le bol une fois sa salade terminée!


Que mange-t-on chez les Pilou?

Quand je suis devenue végétalienne, je me suis posée cette question "Qu'est-ce que je vais manger? Comment vais-je équilibrer mes repas?".

Bon, je suis très loin d'être un modèle d'équilibre, mais j'aime bien parler de ce que je mange.

Selon moi, l'important est de varier les repas, ainsi j'équilibre les différents aliments qui composent mon alimentation plutôt sur la semaine, que sur la journée.

Je vous propose donc dans cette rubrique de vous présenter les menus de la semaine écoulée.

dimanche 4 novembre 2012

Introduction

Bon... Je me lance!

Après quelques difficultés dûes très certainement à mon manque de connaissances en informatique, voici mon blog, tout beau, tout neuf... tout vide.

Je suis donc Mme.Pilou, j'habite en Belgique... Oui oui je sais, vous vous disez "Végane et Belge, mais bon sang, elle accumule les tares!". Fort heureusement pour moi, j'habite à deux pas de l'Allemagne, pays très VG-friendly, qui regorge de magasins bios et de produits vegans en tout genre.
Certes, ça n'excuse pas le fait que je sois Belge, mais je n'ai pas eu le choix. Pour ce qui est d'être végane, par contre, ça, c'est un choix tout à fait personnel.

Alors oui, parlons-en, de ce choix. Adopter des animaux en refuge et les sauver de l'euthanasie, ça n'était pas vraiment suffisant pour moi.
C'est donc en toute logique que je suis devenue végétarienne. Je me suis levée un beau matin, ma vie sans cruauté (c'est ce que je pensais alors) commençait.
Au fil du temps, de mes interrogations et recherches, je me suis rendue compte que la production de lait et d’œufs tuait tout autant que la production de viande et de poisson. C'est tout naturellement que j'ai choisi alors de devenir végétalienne. Et hop, je me suis levée un beau matin, ma vie sans cruauté commençait.
Parallèlement à ces changements d'alimentation, j'ai également cherché à modifier mon mode de vie. J'ai cessé d'acheter des produits testés sur les animaux : produits d'entretien, cosmétiques, et, à défaut d'arrêter de fumer, je me suis également tournée vers du tabac non testé.
J'ai laissé la laine aux moutons, leurs peaux aux vaches, et me voilà totalement vegane depuis le mois de mars 2012.

Et pour vous, comment s'est passée votre transition?